Le chocolat à une histoire…

Par Lise St-Arnaud

LE CHOCOLAT, UN PLAISIR POUR LES YEUX, UN DÉLICE POUR LE PALAIS, UNE DOUCEUR POUR LE CŒUR

Le chocolat, c’est tout ça… et plus encore. Sa valeur nutritive est indéniable ; c’est un élément riche en magnésium, en potassium et en phosphore.

Le chocolat existe depuis 4 000 ans avant Jésus-Christ. Au cours des civilisations, il fut d’abord une boisson amère. C’est de là que lui vient son nom : tchocolati, bruit du fouet qui mélange l’eau avec la poudre. Les Indigènes payaient leurs impôts avec les fruits du cacaoyer ; ils achetaient un esclave en échange de 100 fèves, un lapin coûtait 4 fèves. Puis, il fut utilisé comme remède et, par la suite, comme aphrodisiaque. Casanova et chocolat.

Le cacaoyer, ou cacaotier, mesure de 3 à 8 m et vit jusqu’à 25 ans. Il pousse en Côte d’ivoire, au Brésil, au Ghana, au Nigéria et en Équateur. Les états-Unis, le Canada, la Suisse, l’Autriche et la Belgique sont les plus grands consommateurs de chocolat. Ses fruits appelés cabosses, contiennent de 20 à 50 fèves chacune et sont récoltés deux fois par année. Séchées au soleil et ensachées, les fèves sont expédiées aux chocolatiers, qui les torréfient et les broient afin d’obtenir la pâte de cacao.

Le chocolat noir contient en grande partie cette pâte de cacao, à laquelle s’ajoutent du beurre de cacao, du sucre, du lait et de la vanille. C’est le plus pur et il doit comporter au moins 35 % de solide et pas plus de 5 % de lait. Le chocolat au lait a les mêmes ingrédients, mais les proportions diffèrent : 25 % de solide et 12 % de lait. Quant au chocolat blanc, il ne contient pas de pâte, ce qui lui donne sa couleur pâle. Il conserve les autres ingredients.

Le chocolat adoucit les peines, console et fait plaisir.