MICHEL LEBLANC ET L’ART QUI FAIT REVIVRE

Michel LeBlanc de Blainville s’est bâti une réputation internationale dans les arts pour ses paysages urbains de New York, style néo-impressionniste. Alors qu’il aurait pu perdre la vie dans un accident de voiture, une bonne fée, l’animatrice en loisirs de l’hôpital où il a résidé pendant 6 mois lui a déniché un atelier clandestin au sous-sol de l’hôpital afin qu’il se remette à l’œuvre. Aujourd’hui, il redonne à la société en s’impliquant notamment avec les aînés d’Entraide bénévole des Pays d’en haut et les enfants de la région en étant famille d’accueil pour la DPJ.

Cet artiste-peintre handicapé mène une carrière internationale et expose à Singapour, San Francisco, Vancouver, Washington, Ontario et bien sûr au Québec. Il peint depuis l’âge de 9 ans, né d’un père joueur de hockey professionnel pour avoir fait parti de l’organisation des Red Wings de Détroit et maintenant artiste-peintre. Il à une vie digne de scénarios hollywoodiens que l’on peut retrouver dans son récit «L’art qui fait revivre» Chez Clermont éditeur disponible en librairie.

 

Tranches de vie: du rêve au cauchemar

D’abord, jeune athlète ambitieux, Michel est victime d’intimidation due à sa petite taille. Il décide alors de plonger dans la consommation de stéroïdes anabolisants. À 20 ans, les médecins lui diagnostiquent deux tumeurs aux seins. « Je n’avais qu’une seule option: m’accrocher à la vie et me libérer d’un passé trop lourd à porter. » Sa passion pour les arts et la peinture l’amène à réaliser le rêve de démarrer sa propre entreprise. Puis, le sort s’acharne de nouveau sur Michel.  À la suite d’un accident de voiture, frappé par un chauffard, il frôle la mort. Les jambes complètement écrasés, il passe à un cheveu de se faire amputer les 2 jambes. Michel sera hospitalisé pendant six mois. « Je voulais mourir, j’étais déprimé, je ne voulais plus voir personne. » Heureusement, il reçoit le soutien du personnel hospitalier lors d’importantes interventions chirurgicales pratiqué par le Dr Stéphane Leduc de l’hôpital Sacré-Coeur de Montréal ainsi que le Dr Benoit Benoit, propriétaire du Complexe Médical Nord-De-l’île. « Dr Benoit m’a sauvé la vie et a pratiqué une reconstruction  de mes jambes nécessitant des dizaines de clous, plaques et vis. Sans lui je serais décédé ou amputé. Maintenant je marche ! Je lui serai toujours reconnaissant.  » Michel Leblanc  sera incité à reprendre sa passion pour la peinture à l’hôpital Juif de réadaptation de Laval.

 

 

 

 

 

 

 

Se rendre utile à la société

«Grâce à mon positivisme et ma passion pour la peinture, j’ai pu surmonter les épreuves et par ma conférence « L’art rassemble » j’explique aux gens, qu’on peut toujours se relever dans la vie», exprime-t-il.

Depuis 3 ans, il  organise des ateliers et  des expositions de peinture réunissant les artistes résidents au Réseau Sélection Deux-Montagnes et au Chartwell l’unique de Saint-Eustache. «Les aînés résidents dans les complexes pour retraités ne font pas de l’art essentiellement pour évoluer artistiquement, mais pour se rassembler et partager leur passion avec d’autres personnes.  D’autant plus que l’art a un effet positif sur leur santé et fait du bien dans tous les sens de l’expression. Cette émotion positive, ces stimulations émotionnelles à travers l’art, est quelque chose d’incroyable en termes de pouvoir. »

 

 Enfin, Michel LeBlanc, porte-parole pour « Uniatox » (Organisme communautaire offrant des services en prévention des toxicomanies et prévention de la rechute) contribue à différents événements tout au long de l’année. Il a récemment créé les illustrations d’un conte pour enfants «Les aventures de Lunik» À chacun ses  couleurs en collaboration avec neuf  mamans et publié  par Uniatox. Avec eux, il souhaite sensibiliser les gens aux problèmes de la consommation et transmettre sa flamme pour l’art ayant pour but la prévention. 

Pour de plus amples informations sur l’artiste-peintre Michel Leblanc, vous pouvez visiter son site web : www.michel-leblanc.com  ou contacter d.clermont@me.com